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« Si nous ne plaidons pas, nos droits resteront dans les tiroirs », Saoudata Aboubacrine, SG de l’association Tin Hinan

Secrétaire générale de l’association Tin Hinan, Saoudata Aboubacrine compte participer à la cérémonie officielle du 08 mars avant d’aller passer l’après-midi avec les femmes réfugiées et déplacées. « Je serais avec ces femmes pour leur remonter le moral, causer avec elles et connaitre aussi leurs opinions sur le 08 mars 2021 », fait-elle savoir.

Concernant le thème de la 164ème Journée internationale de la femme, Saoudata estime qu’il est bon de prévoir l’inclusion par le numérique mais cela doit être adaptée à la réalité du grand nombre de femmes rurales qui n’est pas connecté. Cette inclusion, selon elle, passe donc par la prise en compte de la situation des femmes rurales et ce de façon approprié. « Il faut tenir compte du fait que certaines n’ont même pas accès au réseau téléphonique, à fortiori internet ou appareil android ».  La crainte de la secrétaire générale de Tin Hinan, c’est que le thème actuel n’augmente les inégalités entre les femmes. « Ce sont seulement les femmes connectées qui pourront avoir accès aux opportunités qui vont avec cette digitalisation au détriment des autres », déplore Saoudata Aboubacrine.

A l’endroit des femmes, la secrétaire générale de Tin Hinan lance : « C’est à nous d’être persévérante et de faire valoir nos droits. Si nous ne plaidons pas, nos droits resteront dans les tiroirs. Il faut donc qu’on y croit et qu’on continue à lutter ».

https://queenmafa.net/inclusion-financiere-par-le-numerique-ce-quen-disent-les-femmes/  

 

Atténuation et adaptation aux effets des changements climatiques à travers les savoirs traditionnels des femmes pastorales du sahel, dans le cadre du projet financé par FIMI et exécuté par Tin-Hinan de 12/2018 à 09/2020. Il  a permis le renforcement des capacités des femmes, jeunes et leaders communautaires en techniques de production et à la commercialisation des fibres non lignées. Le processus d’homologation de certains produits comme la gomme arabique de Darkoye au Sahel Burkinabè et les fruits des grewia tenax (TARAKATE) et IN-FINE (grewia flavencias)  à Banguikogho (Mali)  en voie de disparition a été entamé. Plusieurs autres activités ont été menées dont l’aménagement du jardin des femmes, la restauration d’un puit, la plantation et le reboisement d’arbres, de plantes utilitaires et  médicinales.

En outre des ateliers de restitution des processus internationaux de mis en œuvre de l’accord de Paris (UNFCCC), convention biodiversité, comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et aux folklores (IGC) ont été organisés. Le projet a été finalisé par un atelier sous régional d’échanges intergénérationnels, de formation et de dynamisation des membres de l’OAFA, Afrique de l’Ouest

https://www.femininactu.com/actualite/lutte-contre-les-changements-climatiques-lassociation-tin-hinane-outille-ses-partenaires

Lutte contre les changements climatiques : L’association Tin Hinane outille ses partenaires .

« A voir l’atmosphère, non seulement du déroulement même de la session mais aussi les participants et nos invités, je pense qu’on peut dire que c’est un succès »

Débuté le lundi 16 novembre 2020 à Ouagadougou, l’atelier sous régional de femmes pastorales sur les changements climatiques a refermé ses portes le mardi 17novembre 2020.

Pendant 48h d’échanges fructueux, tous les thèmes ont été abordés et traités, les participants évalués ont donné satisfaction puisqu’ils ont vraiment eu des capacités qu’il fallait, des rencontres d’échanges (en tant qu’organisation pastorale de l’Afrique de l’Ouest) avec l’OAFA ont aussi été faites , ce qui fait qu’on note vraiment une réelle avancée a souligné fièrement la secrétaire générale de TIN HANE, Saoudata Aboubacrine.
Les échanges intergénérationnels intégrés à tous les niveaux et dirigés par un agent (modératrice et formatrice en même temps) du ministère de l’environnement (du service SP CONAP), Mamounata Compaoré ont permis d’atteindre les objectifs escomptés, ce qui fait que les attentes ont été comblées, a-t-elle poursuivi.
Deuxième du genre (qui est sous régional), après la tenue d’une 1ère activité (dans le sens des ateliers qui était juste au niveau national), ce projet était à sa dernière phase, ce qui ne les a pas empêcher d’avoir des acquis et des capacités a-t-elle signifié et d’ajouter que ce projet ouvrait la porte à d’autres projets « Nous allons continuer d’autres projets et quand je dis-nous, ce n’est pas au niveau de l’association seulement , c’est au niveau des deux communautés principales qui sont axées d’abord sur leurs groupements de femmes à savoir la communauté de Darkoye dans la province de l’Oudalan au Burkina Faso et celle de Banguikogho, commune de Gargango cercle de Goundam dans la région de Tombouctou au Mali et c’est autour d’elles ,que les groupement de femmes et de jeunes étudiants et autres apprennent à revenir à la source, ce qui constituent les échanges intergénérationnels ».
Saoudata qui se dit très heureuse car étant accompagnée d’une part par les Autorités Burkinabé (avec Mamounata Compaoré qui représente le ministère de l’environnement, des services techniques, le ministère de la femme) et d’autre part par les Autorités Maliennes ; ce qui les encourage et les fait avancer.
Elle a en outre mentionné la présence d’organisations de femmes pastorales de Sapouy dans le Centre Ouest qui ont échangés directement avec d’autres de l’Oudalan au Sahel d’autres de Zender venues directement du Niger , d’autres de la région de Tombouctou au Mali sans oublier l’implication d’organisations nationales comme IPBF ( Initiative Pananeutigri pour le bien-être de la femme).

Etant en plein cœur de la plate-forme nationale de communautés locales et de de Peulhs d’autochtones issues de l’Accord de Paris, Saoudatou a lancé un appel ( surtout de l’intérêt que cela suscite, du résultat que cela donne afin que tout aille de l’avant) afin que leur organisation puisse s’ouvrir à d’autres organisations, à d’autres communautés comme cela a été inscrit dans l’Accord de Paris à travers la plateforme mais aussi d’autres articles de l’Accord de Paris qui est la Convention de la biodiversité , le cadre de l’OMPI IGC et bien d’autres cadres .

Des participantes se prononcent.

Hawa Warzagane de l’Oudalan qui s’est dit très fière d’avoir participer à une telle rencontre, a reconnu avoir beaucoup appris.
En effet, selon elle, la formation qui s’est axée sur plusieurs thèmes notamment les changements climatiques , la biodiversité , leur a permis de se rendre compte que c’est l’homme qui est lui-même auteur de ces changements climatiques par les feux de brousse, la coupe abusive des bois bien qu’il y’ai la nature et a indiqué que, à travers cette même formation, elles ont appris à remédier à ces problèmes en pratiquant surtout des reboisements , des diguettes pour empêcher que l’érosion ne dégrade d’avantage les sols .
Elle a en outre promis de lutter contre ce fléau avec les autres femmes qui font du jardinage, de la maraichéculture… .
Il en est de même pour la participante et exposante (de boucles d’oreilles, chaines, bracelets tout en argent pur, de robes, voiles …), Ankoulou Wallet Ahmad et de la jeune femme Bousseinata Wellet AbdoulMalika qui a accompagné sa grand-mère à la dite rencontre et qui est revenu sur les bienfaits de la gomme arabique qui soigne des maux comme la tension.
Benedicteoued@gmail.com.

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