Skip to content


Tin Hinan Sahel a autrement célébré la Journée Internationale de la femme , en commémorant cet événement avec nos sœurs déplacées de Sakoula.
Sakoula abrite des communautés déplacées, principalement des femmes et des filles venant du Sahel (région du Burkina Faso), ainsi que des femmes et des filles réfugiées du Mali. Ces communautés constituent presque des villages entiers ou des campements.
Parmi eux, on retrouve la communauté de Toukabangou (Ikoubareden), des Peuls, des Sonraï, et bien d’autres.
L'équipe de Tin Hinan, avec Mme Khoumba Gassama de la Fondation Hewlett, a partagé des moments chaleureux et conviviaux avec leurs sœurs et filles du site de Sakoula. Nous avons rencontré les différents groupes de femmes impliqués dans des activités génératrices de revenus, comme le montrent les photos.
Ces activités ont été encouragées et soutenues par l'action du collectif féministe du Burkina "Autonomisation des Femmes Déplacées: Renforcement AGR et Droits", en partenariat avec Woomin, FJS, ainsi que le programme de femmes de Land is Life. Chaque groupe de métier a progressé considérablement en termes de production d'objets et d'articles utiles localement et au-delà. Il reste encore à développer activités et accéder aux marchés.
Nous saluons l'effort de notre sœur Khoumba Gassama, qui malgré la chaleur et l'insécurité, a exprimé sa solidarité envers les mères, sœurs et filles déplacées internes et réfugiées de Sakoula.

Dans le cadre du Projet : « Renforcement des capacités, de plaidoyer et de revendication des droits pour le bien-être de la femme », mise en œuvre par le Collectif Féministe du Burkina(CFB) en partenariat avec Womin, une place de choix est accordée aux femmes et jeunes filles PDI.

Ainsi, le 1er janvier 2024 a été célébré autrement par le CFB, avec des femmes et filles (PDI) du Burkina Faso, membre du réseau « Femmes Pastorale du sahel en Mouvement ». En effet, Tin hinan a été mandatée par ses organisations sœurs,  membres du CBF pour mettre en œuvre les activités en lien avec  l’autonomisation des femmes et filles déplacées internes, à travers le renforcement de leurs capacités et la promotion de leur droits.

C’est dans ce sens qu’une cinquante de femmes se sont mobilisées pour un partage d’expériences et de savoir faire avec d’autres filles et sœurs déplacées Internes.

A cette occasion, des représentantes de groupements de femmes venues principalement des sites de Sakoula et de Sapouy ont brièvement exposé la situation des femmes et filles déplacées dans leurs localités.

Elles ont témoigné la souffrance de ces dernières, contraintes à la mendicité afin de subvenir aux besoins de leurs familles. Elles ont également salué l’initiative du CFB et ont exprimé leur volonté de capitaliser les acquis de la formation pratique mais aussi des échanges. 

Une cinquantaine de femmes et filles venues des sites de Sakoula, Tampouy, Tanguin, Tulweogo, Nioko 2 (Ouagadougou) et Sapouy (Province du Ziro) ont bénéficié de la formation pratique, qui s’est déroulée au siège de Tin Hinan. Chacune des bénéficiaires a également transmis le savoir-faire acquis à au moins 5 autres femmes et filles de son site. Portant ainsi le nombre de bénéficiaires indirectes à 250 femmes et filles.

La spécificité de cet atelier repose sur le fait que les formatrices identifiées sont issues des des sites de PDI et disposent d’un savoir-faire endogènes facilitant une meilleure assimilation de types d’AGR aux bénéficiaires. En outre, au cours de l’atelier, il y a eu également des échanges intergénérationnels, qui ont permis aux jeunes filles d’apprendre des ainées des activités telles que le tricotage, la maroquinerie, la transformation de lait (beurre et et yaourt), le Gappal (crème de mil), la bijouterie avec perle, la fabrication de bracelets, les articles à base de doumier, la récupération du plastique, la saponification (Savon naturel peuhl) à base de beurre de vache et potasse de tige de mil brulé), la transformation des produits non ligneux, les activités de tradi-thérapeute, les jeux traditionnels avec gousses et balanites entre autres.

Les différents groupes de femmes et filles organisés selon les types d’AGR ont continué leurs activités sur leurs sites respectifs. L’équipe du CBF et Tin Hinan se sont rendues, par la suite, sur le site de Sakoula où se trouve le plus grand nombre des bénéficiaires PDI. Ces dernières ont formé deux rassemblements et se sont prononcées sur les questions d’intérêt que suscite l’autonomisation des femmes et filles mais aussi le droit de dire NON.  Ainsi, ces deux groupes composés respectivement d’environ 80 et 190 femmes et filles, ont exprimé le NON à la guerre, à la destruction de leur environnement, aux violences faites aux femmes et filles. Elles ont également dit OUI au retour de la paix, la stabilité et la cohésion sociale dans leurs pays. Ces expressions ont été immortalisées sur des banderoles, et à travers des slogans, des chants et la danse.

Toutes ces activités ont été intercalées de séances de jeux et d’animation pour apaiser, ambiancer et amuser les participantes qui, pour la plupart, ont vécu des traumatismes psychologiques dû à la crise sécuritaire et humanitaire.

A travers les échanges et le partages d’expérience, il a été constaté qu’il y’a plusieurs cas de VCFF et des cas d’apatridies. En effet, plusieurs de ces femmes et filles ont fui leurs villages, abandonnant tout y compris leurs actes de naissances et Cartes Nationales d’Identité Burkinabè (CNIB). De plus, au moins 2 sur 3 des participants sont analphabètes. Cela constitut une préoccupation majeure sur laquelle il faudrait s’y pencher.

Ces femmes et filles laissés pour compte en appellent à plus de solidarité. L’action du CBF constitue déjà un pas en avant même si les besoins restent énormes.

L'association TIN HINAN a participé à l'Académie Nationale sur l'Économie Verte au SIAO du 19 au 21 décembre 2023. Leur stand a mis en lumière les connaissances endogènes des femmes et a présenté des innovations remarquables et des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL).
L'appui du Ministère de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA) a permis à TIN HINAN de valoriser le rôle des communautés pastorales, en particulier les femmes et les filles, dans l’économie verte avec par exemple la crème de mil (Gappal), le VAN tissé à partir des feuilles de Palmier nain, ainsi que des produits médicinaux à base de plantes, herbes, racines et d'autres produits forestiers. Les femmes ont également exposé leurs produits de beauté, santé des yeux et santé de la reproduction.

L'engagement de TIN HINAN a mis en lumière l'ingéniosité et la richesse des connaissances endogènes. Une ambiance conviviale a été créée autour du thé touareg accueillait les visiteurs.
La diversité des innovations présentées ainsi que la mise en avant des Produits Forestiers Non Ligneux ont contribué à élever la conscience collective sur l'importance de préserver ces trésors culturels pour la nutrition, la santé et le bien-être.
TIN HINAN a capitalisé les acquis dans le cadre de partenariats antérieurs avec la Foundation for a Just Society (FJS), le projet ⴰⵔⵔⴰⵎⴰⵜ Ărramăt et Land Is Life.
La prochaine édition est prévue pour 2025.

Le Burkina Faso a accueilli la première édition du Festival des Féministes du 29 au 31 mars 2023. Organisé par l'IPBF en collaboration avec le Collectif des Féministes du Burkina Faso et pays voisins , l'événement a célébré le rôle des femmes sahéliennes burkinabè. La tente de TIN HINAN a été un espace d'échange culturel où les festivalières ont partagé des expériences, des récits, des connaissances, des danses, des chants, les tenues traditionnelles , créant ainsi une ambiance vibrante et conviviale.

En rassemblant des femmes de différentes origines et horizons, le festival a renforcé les liens entre les communautés et a renouvelé l'engagement en faveur de l'égalité des genres et des droits des femmes. Ainsi, L'événement a été salué pour son caractère inclusif, mettant en évidence l'importance de la solidarité féminine Africaine .

Participation de TIN HINAN et le réseau Femmes pastorale du Sahel en Mouvement

A la cop 27 Charm EL Cheick Egypte du 03 au 19 décembre

Partout dans le monde, les peuples autochtones sont confrontés à des changements climatiques qui ont des effets sans précédent sur leurs terres, leurs cultures, leurs moyens de subsistance et leur mode de vie. Certains conflits sont également causés par la rareté des ressources naturelles comme nécessaire pour la survie des communautés comme l’eau, les pâturages et autres.  

Ils sont parmi les premiers à subir directement les conséquences des changements climatiques, étant donné qu'ils dépendent de l'environnement et de ses ressources et entretiennent une relation étroite avec celui-ci

La résilience au changement climatique est ancrée dans les connaissances traditionnelles des peuples autochtones et leur capacité d'adaptation aux changements environnementaux se fonde souvent sur leur connaissance approfondie de la terre.

Les femmes autochtones transmettent le savoir de leurs ancêtres tout en guidant leurs communautés vers un avenir résilient. Lorsque les femmes autochtones s'engagent, les politiques et actions climatiques à tous les niveaux bénéficient de leurs connaissances et de leur leadership holistiques et axés sur la nature, a déclaré Patricia Espinosa, secrétaire exécutive d'ONU Climat.

Alors que les changements climatiques affectent l'environnement des autochtones, les communautés réagissent et s’adaptent de manière originale. Cependant la situation actuelle d’augmentation vertigineuses des températures et fréquences de catastrophes naturelles comme les inondations dépassent les capacités d’adaptation et d’atténuation de ces communautés.  

Les communautés autochtones à travers le monde ont un rôle clé à jouer dans la lutte contre le changement climatique et dans la réalisation des objectifs climatiques établis par l'accord historique de Paris. Les peuples autochtones n’ont pas seulement droit à l’éducation, mais ils ont aussi des connaissances à échanger, à transmettre aux autres.

Leur prise en compte et participation à l’action climatique ne doit pas seulement être inscrite sur papier mais devenir une réalité.

C’est dans cette dynamique qu’une délégation de   Tin Hinan et des Femmes pastorales du sahel en Mouvement soutenus par ses partenaires techniques et financiers a organisé un panel au pavillon des autochtones le 9 novembre, de 18 :00 à 19 :00 sous le thème : Communautés autochtones et locales : Quel plaidoyer pour une meilleure prise en compte dans l’action climatique et le développement durable ? La délégation a également assisté à des évènements parallèles organisés par la constituante genre, le Forum des peuples autochtone, des évènements organisés par la BAD, le Cylss, les pays du sahel (Burkina, Mali, Niger) et bien d’autres, des sessions de négociations de la cop 27, à l’évènement de haut niveau sur l’action global du Climat du 17 novembre 2022 et au bilan de la participation du Burkina Faso à la cop 27.

Le Département du genre et de la société civile de la Banque africaine de développement a organisé une session sur le thème « Accélérer les investissements climatiques sensibles au genre pour un Sahel résilient » à la COP27 au Pavillon de la Francophonie Zone C, pavillon 8, le 14 novembre 2022, à Charm El-Cheikh, en Égypte.

L'objectif principal de cette session est de fournir une plateforme de dialogue sur les résultats de l'étude régionale sur le profil de genre, de recueillir des observations et des engagements politiques pour la résilience des femmes aux chocs climatiques au Sahel, et enfin de partager les bonnes pratiques au niveau local, national et régional.

Cette session, matérialise l’engagement de la Banque pour un agenda climatique inclusif. Les recommandations, discussions et conclusions, alimenteront les actions ultérieures de soutien à la résilience climatique axée sur le genre au Sahel.

La programme de la session est le suivant :

Allocution d’ouverture : Al Hamndou Dorsouma, directeur par intérim du Département du changement climatique et de la croissance verte, Banque africaine de développement

Présentation des résultats du profil sur le genre et la résilience économique et climatique : Aïssatou Dosso, chargée supérieure genre et innovation, Banque africaine de développement

Panel de discussion : Rasha Abuelhassan, coordinatrice eau et habitat, Comité international de la Croix-Rouge; Sidi Mohamed El Wavi, directeur du climat et de l’économie verte, ministère de l’Environnement et du Développement durable de la Mauritanie; Sylvie Yaméogo, chargée de programme, Alliance pour le biodigesteur en Afrique de l’Ouest et du Centre; Souadata Aboubacrine, secrétaire exécutive de l’organisation sahélienne Tin Hinan.

Modérateur : Samba Fall, expert technique, Alliance ouest-africaine pour les marchés de carbone.

Pour revivre l'évènement, cliquez sur https://epavillon.francophonie.org/programmation/304

Participants à la session tenue Pavillon de la Francophonie Zone C, pavillon 8, le 14 novembre 2022, à Charm El-Cheikh, en Égypte.

https://twitter.com/MAboubakrine/status/1592201104883949569?s=19

Retrouvaille à la COP 27, Egypte 2022 avec son excellence Madame Mary ROBINSON ex-présidente de l’Irlande , ex Haut-Commissaire aux Droits de l’homme et présidente de la Fondation Climat justice. Ce fut un plaisir pour Mme Saoudata ABOUBACRINE, Secrétaire général de l’association TIN HINAN Burkina Faso et Mali de revoir après sa formation/stage  au Haut-Commissariat aux Droits de l’homme des  Nations Unies, Mme Robinson, figure historique  de femme battante et leader.

En marge de la COP27 Charm el Cheick 2022, Tin-hinan a organisé le 09 novembre 2022, un panel sous le thème : « Communautés autochtones et locales : quel plaidoyer pour leur prise en compte dans l’action climatique et le développement durable ?»

Il a consiste à un partage d’expériences et d’idées sur la valorisation des peuples autochtones (en particulier les femmes/ jeunes ) et leurs connaissances endogènes mais aussi sur la sensibilisation des décideurs politiques pour la prise en compte desdits peuples et leurs intérêts dans la planification, l’adaptation et l’atténuation face au changement climatique.

Tin-Hinan remercie les panélistes, le modérateur, les partenaires techniques et financiers et à tous ceux qui ont participer à la réalisation de cet évènement.

Association Tin-Hinan : Mieux renforcer les capacités des femmes pastorales en vue de leur autonomisation.

Le lancement officiel des activités avec les acteurs de mise en œuvre du projet « Les femmes pastorales du Sahel en mouvement », suivi de l’atelier de démarrage et d’appropriation dudit projet ont eu lieu dans la matinée du lundi 22 juin 2021 à Ouagadougou.
Cette rencontre qui a réuni plus d’une trentaine de personnes issues de Tin Hinan, OAFA Burkina Faso (BF), des organisations de femmes et jeunes filles des communautés pastorales et des autorités administratives, politiques et coutumières est l’œuvre de l’Association Tin-Hinan en partenariat avec Foundation Just Society a expliqué la Secrétaire Générale (SG)de l’association Tin Hinan et membre de l’Association pour l’épanouissement des femmes nomades, Saoudata Walet Aboubacrine .
👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇
Lire la suite ici 👉👉 www.femininactu.com

Automisation_socioéconomique_des_femmes_pasteurs_du_Sahel

Dr Tegwendé Modeste Yerbanga promet d'accompagner l'association Tin-Hinan.
Le ministre en charge des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga a présidé dans la matinée du 22 juin 2021 à l'hôtel Ricardo, la cérémonie de lancement du projet " Les femmes pastorales du Sahel en mouvement". C'était en présence du deuxième adjoint au maire de l'arrondissement 4 de Ouagadougou, et le maire de Gorom-Gorom.
Le Projet: " Les femmes pastorales du Sahel en mouvement" est une initiative de l'association Tina-Hinan ( ATH). Il vise à promouvoir l'autonomisation socioéconomique des femmes et des jeunes filles à travers le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Les bénéficiaires directs de ce projet sont: les organisations pastorales de l'Afrique de l'ouest francophone surtout celles affiliées à Tin Hinan qui ont fait leurs preuves auprès de leurs communautés et organisations.
Le ministre en charge des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga a salué ce projet de l'association Tin-Hinan. Il a confié que le projet " les femmes pastorales du Sahel en mouvement" s'inscrit en droite ligne des priorités du programme de son son excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso qui fait de la promotion de l'automatisation socioéconomique des jeunes filles et femmes son cheval de bataille. De ce fait, il a rassuré les responsables du projet de l'accompagnement technique et financier de son ministère.
La secrétaire générale de l'association Tin-Hinan, Saoudata Aboubacrine s'est réjoui de l'intérêt que le ministre accorde à leur projet. Elle a invité les partenaires techniques et financiers et les organisations pastorales à accompagner la mise en œuvre de ce projet qui va contribuer à la résilience et la lutte contre la vulnérabilité des femmes pasteurs.
DCPM/ MRAH