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En marge de la COP27 Charm el Cheick 2022, Tin-hinan a organisé le 09 novembre 2022, un panel sous le thème : « Communautés autochtones et locales : quel plaidoyer pour leur prise en compte dans l’action climatique et le développement durable ?»

Il a consiste à un partage d’expériences et d’idées sur la valorisation des peuples autochtones (en particulier les femmes/ jeunes ) et leurs connaissances endogènes mais aussi sur la sensibilisation des décideurs politiques pour la prise en compte desdits peuples et leurs intérêts dans la planification, l’adaptation et l’atténuation face au changement climatique.

Tin-Hinan remercie les panélistes, le modérateur, les partenaires techniques et financiers et à tous ceux qui ont participer à la réalisation de cet évènement.

« Dans la conception de la femme, Dieu a donné certaines qualités à toute femme. En tant que mère, en tant qu’épouse, en tant que sœur, elles ont cette capacité de détecter les premiers signes de radicalisation. Lorsqu’une société ou une communauté bascule, si on veut bien voir, les femmes sont les premières à sentir cela : C’est leur qualité et c’est ce que Dieu leur a donné. Elles sont attentives et analysent les signes précurseurs de tout ; elles ont été conçues ainsi pour leur permettre de détecter ce qui ne va pas et dans la détection, elles peuvent d’abord alerter précocement. Elles doivent même revoir l’éducation des enfants. Vous savez, quand on est complice de son enfant, il consultera toujours sa mère avant de poser tel ou tel acte ; lorsqu’il y’a une complicité entre mère et enfant, ce dernier en tendant vers l’enrôlement va revenir d’abord vers la mère pour essayer de la sonder un peu. Elles peuvent aussi jouer le rôle d’agents de sensibilisation autour d’elles » Dixit Sidpawendé Sabine Sawadogo/ Bouda, sociologue de formation, conseiller en genre.

Du 06 au 07 août 2022, s’est tenue à Ouagadougou, une formation en Droits humains, paix, cohésion sociale et leadership.

Organisée par l’Association Tin-Hinan Burkina, cette formation a permis aux membres présentes (20 personnes) de Tin Hinan de se familiariser aux concepts en droits humains, paix, cohésion sociale et leadership a expliqué la formatrice, Sidpawendé Sabine Sawadogo/ Bouda, sociologue de formation, conseiller en genre.

« Au cours des deux jours, nous avons développé des modules sur le leadership féminin, sur les droits de la femme et aussi la contribution de la femme dans la consolidation et le maintien de la paix.
Pendant 48h, on est revenu sur les expériences vécues de certaines participantes et sur le rôle de la femme dans les consolidations et de maintien de la paix en leur montrant qu’au lieu d’être des actrices qui contribuent négativement, elles peuvent si elles le veulent bien, contribuer positivement en participant à une paix vraiment durable et sincère.  Dans le temps, de façon anonyme, nos mères, grand-mères contribuaient à résoudre certains conflits entre communautés et voilà qu’au cours de ces deux jours, il était question de faire revivre à ces femmes ce que nos mères utilisaient comme pratiques pour résoudre des conflits (les femmes ne doivent pas se sous-estimer ; elles ne doivent pas croiser les bras, puisqu’elles doivent se lever, main dans la main, se battre aux cotés des hommes, aux côtés de leurs époux et aux cotés des frères afin de parvenir à une paix sincère et durable) ».

La femme est passée d’actrice passive à actrice active de l’insécurité.

Les bénéficiaires de la Formation

« Dans les temps passés, la femme était une actrice passive de l’insécurité ; ce qui veut dire qu’elle subissait. Cependant, nous notons avec tristesse que d’actrice passive, elle devient actrice active c’est-à-dire qu’il arrive de fois qu’elle soit au-devant des choses » a souligné Sabine.
« C’est pourquoi, il était temps que nous donnions le bel exemple et que nous puissions communiquer ensemble puisque la femme était aperçue comme celle qui donne la vie et non celle qui ôte la vie, d’où la présente formation », a-t-elle poursuivi.

Des participantes se prononcent. Pour la présidente de la coopérative « Allah Wallou » de Sapouy dans le Ziro, Kadidia BANDE/DIALLO, cette formation était la très bienvenue vue le contexte dans lequel est le pays. Celle qui, après avoir félicité Tin-Hinan pour une telle activité noble, reconnait avoir appris beaucoup de choses, s’est dit très fière et très reconnaissante puisqu’elle pourra à son tour restituer ce qu’elle a appris à d’autres associations et structures membres ou partenaires de son association. « Nous avons appris beaucoup de choses durant ces deux jours de formation sur les droits de la femme et comment la femme peut emmener la paix dans sa cour, dans son pays, et comment aussi elle peut s’impliquer dans la résolution des conflits ; c’est la raison pour laquelle la femme ne doit pas être en retrait. Elle doit se battre pour être une femme leader afin d’aider d’autres communautés ou d’autres membres ou associations, il y’a eu des travaux de groupes afin que nous puissions bien nous imprégner des modules ».

Retrouvez ici le reportage vidéo sur la rencontre.

Même son de cloche pour Mariétou Hamadou Diallo, après avoir remercié Tin-Hinan pour cette très belle occasion offerte, a confié avoir eu une très grande chance de participer à cette formation.

Formation en cours

Cette formation a été possible grâce à FJS (Fondation pour une Société Juste, Foundation for a Just Society) qui rentre dans le cadre du Projet « Projet Femmes pastorales du Sahel en mouvement ».

benedicteoued@gmail.com

L’Association Tin Hinane, dans la poursuite de l’épanouissement de la femme nomade, a organisé en Juin dernier à Bamako, un atelier de formation sous le thème : « Droits humains, paix et cohésion sociale » à l’endroit des femmes bénéficiaires du projet Femmes Pastorales sur Sahel en Mouvement. Cet atelier visait un renforcement de capacités des femmes nomades sur leurs droits afin qu’elles puissent plaider en leur faveur et être épanouie sur le plan social. Elles ont également été formées sur la paix et la cohésion sociale compte tenu du contexte social et sécuritaire qui sévit dans le pays.

Reportage en français
Reportage en sonrhaï

Le Forum Politique de Haut Niveau est la principale plateforme des Nations unies sur le développement durable. Il joue un rôle central dans le suivi et l'examen de la mise en œuvre du Programme 2030 pour le développement durable et de ses Objectifs de Développement Durable (ODD). Tous les États membres de l'ONU ainsi que des représentants d'organisations de la société civile participent au HLPF, qui s’est réunit sous les auspices du Conseil Economique et Social (ECOSOC) de l'ONU du 5 au 15 Juillet 2022 à New York.

Tin Hinan, représenté par la Secrétaire Générale Saoudata Wallet Aboubacrine, en collaboration avec le projet Arramat représenté par Dr Mariam Wallet Aboubakrine et l’Organisation Land Is Life, le Forum des Femmes Autochtones du Cameroun représenté au HLPF par Aeisatu Bouba  et l’ONG Adjmor ont co-organisé un évènement parallèle le 11 Juillet dont le thème était : « La Décennie de l’action : Le rôle des peuples autochtones pour mieux rebâtir à partir du COVID-19 et accélérer la mise en œuvre de l'Agenda 2030 en Afrique ». Cette session a été l'occasion d'entendre des témoignages des représentants des peuples autochtones de diverses sous-régions d'Afrique sur l’impact du COVID-19 dans leurs communautés et leur implication dans la mise en œuvre de l'Agenda 2030 au niveau local, national et international. Les autres points abordés concernent le rôle des connaissances et des modes de vie autochtones dans la réalisation des ODD, la réponse aux défis du changement climatique mondial et la protection de la diversité biologique de la Terre.

Crédit photo. MWA
Panélistes de l’évènement parallèle du HPLF

Un autre point marquant est la participation de Tin Hinan à l’élaboration de la déclaration de la société civile Malienne dans le cadre de l’Examen National Volontaire du Mali sur la mise en œuvre de l'Agenda 2030. Dr Mariam a intégré les perspectives autochtones à cette déclaration. Voir ce lien pour la vidéo complète – Lecture de Dr Mariam à partir de 1h57min.

Crédit photo : D. B
Dr Mariam (lecture de la déclaration session du conseil économique et sociale, le 12 juillet 2022

En compagnie de l'ONG Land is Life, du Forum des Femmes Autochtones du Cameroun, du Groupe Majeur des Peuples Autochtones sur l'Agenda 2030, la Représentante de Tin Hinan a rencontré le Secrétariat de l'Instance Permanente des Nations Unies sur les Questions Autochtones, qui est un organe subsidiaire du Conseil Economique et Social (ECOSOC), afin de plaider à ce que la mise en œuvre de l'Agenda 2030 soit faite en s’appuyant sur une approche basée sur les droits humains et que ce soit une des priorité des travaux de l'Instance. Il a eu plusieurs rencontres bilatérales avec des représentants (es) des autres Groupes Majeurs notamment ceux des ONG et des Femmes.

Crédit photo : D. B
Femmes autochtones au HPLF
Dr Mariam en compagnie de M. DOUMBYA de l’OSC du Mali et Mme Aesatu Bouba de FFAC.
Crédit photo : G.K
Rencontre des délégué(es) autochtones au HLPF2022 avec le Secrétariat UNFPII

Notre organisation, Tin Hinan, remercie ses membres qui ont persévérées pour notre participation malgré les différents défis (insécurité, accès à l'internet, décalage horaire, processus nouveau). Tous nos encouragements et félicitations au Conseil de la Société Civile Malienne, Action for SDGs, Confédération syndicale internationale qui ont coordonné ces activités. Tous nos remerciements à Land is Life et la délégation Allemande qui ont pris en charge la participation de certaines de nos représentantes et nous ont apporté des informations utiles sur le processus de HLPF, juillet 2022.

Crédit photo : Délégation allemande au HLPF 2022.
Photo du déjeuner entre les Femmes Autochtones, les jeunes et la délégation allemande au HLPF 2022

Les CIF sont l'un des mécanismes multilatéraux de financement climatique les plus importants pour les pays en développement et travaille en partenariat avec les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les communautés locales et six grandes banques multilatérales de développement (BMD). Au sein des Comités décisionnels des CIF, sont représentés les pays donateurs, les pays bénéficiaires et des observateurs représentant le secteur privé, la société civile, les populations autochtones et les communautés locales. Parmi les observateurs représentants les communautés locales et autochtones se trouve Aicha DIALLO, membre de Tin Hinan.

Les observateurs du CIF ont pour rôle principal de veiller à ce que les constituantes qu’ils représentent ne soient pas laissés pour compte dans le design et l’implémentation des projets du CIF. Ils sont donc amenés à apporter des commentaires aux contenus des programmes mis en place par le CIF, ainsi qu’aux différentes décisions prises par les comités, mais surtout de plaider en faveur des constituantes pour qu’elles soient mieux en prises en compte dans les programmes visant la résilience au changement climatique.

En rapport avec les observateurs, il existe dans le cadre du financement climatique, un réseau d’observateurs appelé Stakeholder Advisory Network (SAN), dont font partie plusieurs observateurs du CIF, ainsi que des observateurs d’autres fonds climatiques comme le Green Climate Fund (GCF), Global Environment Facility (GEF), Adaptation Fund (AF). Ce réseau mis en place par plusieurs organisations dont Tin Hinan, a pour objectif principal de promouvoir la bonne gouvernance dans le domaine du financement climatique.

Du 18 au 19 Juin s’est déroulé à Washington, en présentiel, un atelier de renforcement de capacités des observateurs du CIF pour mieux assurer leur rôle de représentations de constituantes, et Tin Hinan a été représenté. Ce fut une occasion de rencontrer les autres observateurs ainsi que le staff du CIF dont Mafalda DUARTE, CEO du CIF, d’en apprendre plus sur les mécanismes des fonds climatiques mais aussi de soulever certaines difficultés rencontrées par les observateurs dans l’exécution de leur mandat. Ils ont été briefés sur les programmes en cours et ceux à venir du CIF, et ont pu plaider en faveur de leurs constituantes pour une meilleure prise en compte, notamment de la question du genre dans les programmes à venir comme le Nature People and Climate (NPC), Renewable Energy Integration (REI), CIF Industry Decarbonization, Accelerating Coal Transition (ACT). Est aussi à prévoir une extension du Mécanisme de Subvention Dédiées aux Communautés Locales et Autochtones (DGM) dont bénéfice le Burkina Faso à travers le Fonds d’Investissement pour les Forêts (FIP) qui est un sous-programme du CIF. Le SAN a été représenté lors de l’atelier pour un partage des connaissances et une coordination entre les observateurs, afin que d’améliorer leur participation significative à tous les niveaux de la prise de décision en matière de financement climatique.

A la suite de cet atelier, se sont tenues les réunions des Comités du Fond Fiduciaire du CIF, du 21 au 23 Juin. Ces réunions, auxquelles ont participé les observateurs, ont été l’occasion de présenter :

  • Les résultats des programmes en cours ainsi que les impacts mesurés ;
  • Le business plan et le budget du CIF pour l’année fiscale 2023 ;
  • Le plan d’intégration du genre dans les programmes du CIF ;
  • Les méthodes d’évaluations et d’apprentissage, et la capitalisation du retour d’expérience de l’implémentation des projets ;
  • Etc.

A la suite des différentes présentations se trouvaient des décisions qui ont été amendés/approuvés par les comités. Les observateurs ont pu intervenir sur différents aspects notamment, ceux de l’allocation du budget, du monitoring des projets qui n’était pas inclusif, mais aussi de l’intégration du genre sur laquelle Aicha a intervenu et apporté des commentaires sur le fait que le CIF devrait mettre en place des programmes entièrement dédiés aux femmes plutôt que de seulement intégrer la notion du genre dans les programmes. Aussi, elle insisté sur le fait que les parties prenantes locales et les bénéficiaires devraient participer d’une manière effective au design de ces programmes. Compte tenu des disparités culturelles à travers le monde, ce serait le meilleur moyen de connaître et satisfaire les réels besoins de ces femmes. En guise de réponse, le CIF a exprimé la volonté de mettre en place des initiatives de ce genre mais se heurte aux Banques Multilatérales de Développement, en charge du financement et de l’implémentation des projets, et pour qui ce genre de projets ne suscite pas autant d’engouement en comparaison aux autres programmes. Néanmoins, les observateurs aidés du point focal sur genre ont prévu de faire un suivi de la question et poursuivre le plaidoyer.

Représentante de Tin Hinan
Quelques participants aux réunions du Comité du Fond Fiduciaire

Dans le cadre de son projet « LES FEMMES PASTORALES DU SAHEL EN MOUVEMENT », un Comité National de Suivi du projet doté d’une feuille de route dont l’un des points principaux est l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer et communication du projet est mis en place dans chacun des pays de mise en œuvre du projet (Mali, Niger, Burkina Faso). C’est ainsi qu’a été organisé dans chaque pays un atelier de mise en commun et d’appropriation de la stratégie de plaidoyer et de communication au profit des membres de chaque comité de suivi du projet. Ces ateliers ont permis d’aborder les thèmes suivants :

  • La définition du rôle et des objectifs du comité de suivi ;
  • La définition du plaidoyer et de communication ainsi que les caractéristiques, méthodes et réseau d’un plaidoyer ;
  • L’identification des approches et outils appropriés pour faciliter la prise en compte des préoccupations des femmes pastorales dans les politiques, les projets et programmes de développements au niveau de la société civile, des collectivités, du privé et de l’Etat.

Les échanges ont été participatifs dans chacun des ateliers ; les membres des comités de suivi ont proposé des feuilles autour des activités de plaidoiries pour la prise en compte des préoccupations des femmes pastorales, des campagnes de sensibilisation sur les violences faites aux femmes et filles, l’alphabétisation des jeunes filles, l’égalité des genres dans les instances sociales ou des renforcements de capacités avec l’appui d’autres réseaux et mouvements de femmes influents, des institutions étatiques et autres acteurs de développement.

Les membres du comité dans chaque pays mettent en œuvre leurs feuilles de routes tout en comptant sur les différents acteurs de développement et humanitaire pour leur prise en compte et le bien être des femmes et filles des communautés pastorales.

Membres du comité de suivi du Niger - Secrétaire Générale de Tin Hinan - Formateur
Quelques membres du Comité de suivi du Burkina Faso
Quelques membres du Comité de suivi du Mali

Dr Mariam WALLET ABOUBACRINE, Ancienne présidente de l’Instance permanente sur les questions autochtones de l’ONU et Membre de TIN HINAN CANADA, décrit le projet Ărramăt dans une interview accordée au Magazine Hebdomadaire Escale de ONU Info.

Lire la suite de l'interview ici.

Le jeudi 31 mars 2022, une représentation de l’équipe de l’Association Tin Hinan a pris part à une session d'information en ligne concernant le Cadre de Suivi et de Coalition d’action du Forum Génération Egalité. Cette session d'information a été organisée par ONU Femmes ainsi que le groupe de travail sur le Cadre de redevabilité, et modérée par Lauren Whitehead, spécialiste aux questions de coalitions d’actions au département femmes des nations unies.  

Les différents thèmes abordés avaient pour objectif de mieux étayer la thématique Egalité Genre dans le monde. Des panélistes ont intervenus lors de cette session d’information, dont Julien Pellaux de la Direction Exécutive des Femmes des Nations Unies qui s'est exprimé sur la motivation des personnes de tout bord à l’engagement pour la cause de la femme. Il affirme de ce fait espérer voir plus d’engagement politique et d’investissements pour l’accélération et le progrès pour l’égalité femme homme.

Nous avons également Farzana Farouck, une jeune militante de 23 ans, qui exhorte toutes les femmes à s’engager dans la protection de l’environnement tout en gardant à l’esprit qu’elles doivent être actionnaire à part égale du cadre de redevabilité de l’action féminine et Papa Seck, chef de la section bases de données ONU Femmes qui a abordé le rapport annuel de la mise en œuvre des engagements pris lors du sommet des femmes en 2021 à Paris. Ses grands points s’articulaient sur les objectifs qui ont été fixés dans le plan d’accélération mondial, les états des évaluations de la mesure dans lesquels l’égalité des générations reflète le processus de transformation.

Après les présentations des panélistes, Svenja Siemonsen (ONU Femmes) a synthétiser les différentes interventions avant de donner la possibilité aux différents participants de poser des questions. Les débats qui en ont suivis ont permis de prendre connaissance de la volonté des autorités et des organisations à combattre ce fléau qu’est l’inégalité du genre dans le monde. La détermination à renforcer les méthodes et processus de travail, à améliorer la qualité de la communication et des plaidoiries ainsi qu'à soutenir les personnes vulnérables tout en défendant les droits de la gente féminine ont été les grands points sur lesquels étaient axés les débats. D'avantages d'efforts sont à consentir pour l'atteinte des objectifs fixés.

Participantes de Tin Hinane

La journée Internationale des Droits des Femmes se veut une une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice. C'est aussi l'occasion de mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur de la création ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique. Dans cette optique, Tin Hinane a organisé ce samedi 12 mars, une formation autour du thème "Femmes vulnérables et NTIC : Stratégie pour un défi humanitaire, sécuritaire et sanitaire". L'objectif visé par cette formation est de permettre aux femmes bénéficiaires de comprendre l’intérêt de ces Technologies de l'Information et de la Communication, leur utilisation pour ainsi relever les défis sécuritaires , humanitaires et sanitaires auxquels elles sont confrontées en tant que femmes rurales, pastorales et surtout femmes vulnérables.

L'équipe de Féminin Actu était aux cotés de l'organisation pour la couverture médiatique des activités. Retrouvez l'article complet ici.

Était présente à la formation, la coordonnatrice nationale de WANEP Burkina (réseau ouest africain pour l’édification de la paix), Alice Kombary/Soulama aux côtés des membres de l’association.

Ărramăt est un nouveau projet financé par le Fond de Recherche Nouvelles Frontières (FRNF) du Canada de 2021 à 2027. Ce projet a été développé en réponse à la crise mondiale de la biodiversité et de la santé.

«Ărramăt est un mot tamasheq, la langue des Kel Tamasheq (du peuple Touareg) des régions du Sahel et du Sahara. Il signifie à la fois un état de bien être de l’environnement (ihenzuzagh), des animaux (irezedjen) et des personnes (edinet), ce qui reflète notre vision holistique du monde ». (https://arramatproject.org)

Plus de 150 organisations de Peuples autochtones, universités et autres partenaires travailleront ensemble pour mettre en lumière les problèmes complexes de la perte de biodiversité et ses conséquences sur la santé et le bien-être. L'équipe du projet adoptera une approche large et inclura de nombreuses visions du monde et différentes méthodes de recherche (c'est-à-dire intersectionnalité, interdisciplinarité, transdisciplinarité). Les activités seront menées dans 70 types d'écosystèmes différents, notamment spirituels, culturels et économiques, car ceux-ci sont également importants pour les populations autochtones.

Le projet est dirigé par les universitaires et militants autochtones Danika Billie Littlechild (Carleton), Mariam Wallet Aboubakrine (ancienne présidente de l'Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones et membre de Tin Hinane) et Sherry Pictou (Dalhousie University). John O'Neil (ancien doyen de la santé publique à Simon Fraser) et Murray Humphries (codirecteur du Centre pour les peuples autochtones, la nutrition et l'environnement à l'Université McGill) sont également les chercheurs principaux du projet. L'Université de l'Alberta est l'établissement principal du projet (dirigé par Brenda Parlee, chercheuse principale désignée).

L’Association Tin Hinane félicite l’équipe entière du projet Ărramăt dont elle fait partie, pour l’audace et la persévérance à proposer, enfin, un projet de recherche d’une telle envergure, co-dirigé par des autochtones, qui réhausse les savoirs traditionnels autochtones et met en avant leurs priorités.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Mme Abby D’Souza à dsouza@ualberta.ca.

Traduction de l'article en tamasheq