Skip to content

Atténuation et adaptation aux effets des changements climatiques à travers les savoirs traditionnels des femmes pastorales du sahel, dans le cadre du projet financé par FIMI et exécuté par Tin-Hinan de 12/2018 à 09/2020. Il  a permis le renforcement des capacités des femmes, jeunes et leaders communautaires en techniques de production et à la commercialisation des fibres non lignées. Le processus d’homologation de certains produits comme la gomme arabique de Darkoye au Sahel Burkinabè et les fruits des grewia tenax (TARAKATE) et IN-FINE (grewia flavencias)  à Banguikogho (Mali)  en voie de disparition a été entamé. Plusieurs autres activités ont été menées dont l’aménagement du jardin des femmes, la restauration d’un puit, la plantation et le reboisement d’arbres, de plantes utilitaires et  médicinales.

En outre des ateliers de restitution des processus internationaux de mis en œuvre de l’accord de Paris (UNFCCC), convention biodiversité, comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et aux folklores (IGC) ont été organisés. Le projet a été finalisé par un atelier sous régional d’échanges intergénérationnels, de formation et de dynamisation des membres de l’OAFA, Afrique de l’Ouest

Mariam Wallet Aboubakrine est un médecin de Tombouctou au Mali. Elle est diplômée de l'Université de Tizi-Ouzou (Algérie) et a mené plusieurs recherches en ophtalmologie, obstétrique et gynécologie, pédiatrie et médecine générale. Elle est également titulaire d'une maîtrise en action humanitaire de l'Université de Genève, axée sur les interventions en cas de crise: conflit armé, marginalisation / exclusion et catastrophes naturelles. La dernière partie de ses études portait sur «Le rôle de la médecine traditionnelle chez les Touareg au Mali. Mariam est membre de Tin Hinan, une association de femmes œuvrant pour la défense, la promotion et le développement des peuples autochtones en Afrique, en particulier les Touareg. Mariam est un membre très actif de cette organisation depuis qu'elle est jeune et a travaillé sur de nombreuses questions liées à la santé, telles que la nutrition, la prévention du paludisme et l'éducation en matière de santé sexuelle et reproductive chez les Touareg. Elle a participé à une formation sur la Convention 169 de l'OIT et à plusieurs reprises au Mécanisme d'experts sur les droits des peuples autochtones. Elle a également fait du bénévolat auprès d'ONG africaines pour défendre les droits de l'homme lors des sessions ordinaires du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies et de l'Examen périodique universel en Afrique. Elle est également consultante indépendante en matière d'égalité des sexes, de santé et de résolution de conflits / accords de paix dans les communautés autochtones.

source

Tin Hinan accompagne les 16 jours d’activisme contre la VGB et le 70e anniversaire de la déclaration des Droits de l’Homme des Nations Unies du 25 nov au 10 déc 20 18 , Tombouctou, Mali.

Les 3èmes Entretiens Techniques du PRAPS se sont tenus à la satisfaction générale des organisations membres du WAMIP (Alliance Mondiale des Peuples Mobiles et Autochtones) présentes aux travaux.

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) a organisé du 15 au 17 octobre 2018 à Ouagadougou (Burkina Faso), ses 3èmes Entretiens Techniques (ETP3) sur le thème de l’ « Amélioration de la santé animale en zone sahélienne ».

Les participants venus du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, du Sénégal, du Bénin, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau et du Burkina Faso, ont pendant trois (O3) jours d’échanges fructueux, réfléchi sur le mode de fonctionnement et la structuration des services vétérinaires, ainsi que le système de gestion des maladies transfrontalières.

 Ainsi, la synthèse des travaux a permis de dégager des perspectives et de faire de fortes recommandations au PRAPS, aux fins d’une véritable amélioration de la santé animale au sahel.