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Jeunes femmes Peuls et Chet Tamasheq (Touareg), membres de Tin Hinan et OAFA-Afrique de l'Ouest au Niger lisant leur déclaration

En préparation de sa Vingtième Session, l’Instance Permanente des Nations-unies sur les Questions Autochtones (IPNUQA), a tenu des dialogues avec les  Peuples Autochtones (PA) des sept régions socio-culturelles, les États membres des Nations Unies (NU) et les agences, fonds et programmes des NU.L’Association pour l’Épanouissement de la femme nomade a participé à ses dialogues, notamment celui de la de la région Afrique  qui a eu lieu les 14 et 15 avril 2021 sur la plateforme virtuelle Zoom.En effet, nos membres des 3 pays sahéliens: Burkina Faso, Mali et Niger ont bravé le soleil, l’insécurité et les défis de connection et d’accessibilité internet pour faire entendre leurs préoccupations en tant que femmes nomades, celles de leurs peuples et de leur régions.Parmi ces préoccupations, il y a l'insécurité grandissante au Sahel, l’impact du changement climatique et des évènements climatiques dans cette région déjà très aride.Elles ont également insisté d'une part sur l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’accès aux marchés, notamment de bétails d'autre part sur les conséquences des menaces précitées sur leur santé et bien-être y compris l’exposition aux violences basées sur le genre.Ce dialogue a aussi permis à notre association de mettre l’accent sur l’urgence de faciliter la participation des PA dans les prises de décisions, notamment les femmes et ceux vivants dans des zones éloignées ayant un accès limité au réseau internet, étant peu ou pas du tout habileté à travailler avec des outils numériques.Nos membres ont aussi partagé avec l’audience les bonnes pratiques qu’elles ont mises en oeuvre en tant que femmes de la zone sahélienne, par exemple, pour  face au changement climatique et en réponse à la pandémie.

Alors que nous saluons la grande participation des PA de notre région Afrique à ce dialogue venant de toutes nos sous-régions, la contribution des NU par le  Secrétariat de l'IPSDB-UNFPII, le Secrétariat de OHCHR et ONU-Femmes, nous regrettons l'absence des États africains, à qui nous tendons la main afin de relever ensemble nos défis.

Participant.e.s session2. du Dialogue Afrique.

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Women Deliver 2019:Tin Hinane présente aux côtés de plus de 8000 défenseures des droits des femmes

Du 03 au 06 juin 2019 a eu lieu dans la « Jolie » Vancouver la 3ème édition du plus grand rendez-vous des femmes et des défenseurs des droits des femmes : Women’s Deliver 2019 https://wd2019.org/fr/accueil/ .Cette année le thème principal de la rencontre est : « Pouvoir. Progrès. Changement. ». À travers les différentes discussions, les organisateurs et participants voulaient relever les trois niveaux de pouvoir :

Pouvoir individuel : celui qu’à une jeune fille, une femme par exemple, pour changer sa situation,

Pouvoir structurel : celui des processus, politiques, organisations en place,

Pouvoir des mouvements : autour de l’unicité, cohérence dans les actions pour une égalité effective des genres.

Notre association, Tin-hinane a eu le privilège de participer à ce grand forum. En effet, Dr Mariam Wallet Aboubakrine, notre point focal des questions de santé et experte membre de l’Instance Permanente des Nations Unis sur les Questions Autochtones (IPQA) a contribué d’une part à l’organisation des tables rondes des femmes autochtones. D’autre part, elle était conférencière successivement à la table ronde « Femmes Autochtones : Paix, Sécurité et Inclusion ». Cet évènement, qui regroupaient des femmes autochtones distinguées dans le plaidoyer des droits des femmes autochtones à savoir la Commissaire en Chef de l’Enquête nationale sur les filles et femmes autochtones disparues et assasinées  du Canada, l’Honorable Marion Buller, Mme Lynne Groulx qui est Présidente des Femmes Autochtones du Canada, et Mme Jane Meriwas défenseure des droits des femmes Samburu au Kenya. Dr Wallet Aboubakrine a rappelé l’ampleur des conflits sur les territoires autochtones, notamment en Afrique, leur impact sur les femmes autochtones aussi bien physiques, psychiques, spirituels qu’économiques. Elle a conclu son intervention en insistant sur le rôle que peuvent et doivent jouer les mécanismes onusiens sur les droits des peuples autochtones dans la prévention et la résolution des conflits ainsi que et dans le maintien d’une paix durable qui doivent, par ailleurs, impérativement  inclure les compétences des femmes autochtones en la matière.

Ensuite, la représentante de l’Association Tin-hinane et de l’IPQA, à l’occasion de la table ronde sur « Femmes Autochtones, Pouvoir et Politiques » , modérée par la Professeure Dalee Sambo Dorough, Présidente de Conseil Circompolaire Inuit, a partagé avec l’audience son cheminement personnel en tant que fille issue d’une communauté nomade isolée, ayant été réfugiée et qui a réussi non seulement à être médecin, spécialiste des questions humanitaires mais aussi défenseure des droits des peuples autochtones notamment des femmes en tant qu’Experte membre et ancienne Présidente de l’IPQA. Dr Wallet Aboubakrine a mentionné les obstacles qui peuvent se dresser pour qu’une fille autochtone réussisse : éloignement, inadaptation des services de base comme l’école, les violences recrudescentes ainsi que les moyens de les braver : politiques d’éducation respectueuses des droits des peuples autochtones (DNDPA) et inclusives, le mentorat, organisation et échanges entre autochtones surtout les femmes : le pouvoir du réseautage de la solidarité intra et intercommunautaire, l’investissement et la création d’opportunités pour les filles et les femmes autochtones.

Women Deliver 2019 était aussi une opportunité de réseautage et d’échange sur  l’égalité entre les sexes et  le droit à la santé et au bien-être des filles et des femmes et aussi de préparation des grands évènements importants à venir pour les femmes  comme le Sommet de Nairobi marquant le 25ème anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement les 12 et 14 Novembre 2019 et de Beijing+25, notamment dans le cadre du Programme du Développement Durable à l’horizon 2030 et sa promesse de ne laisser personne de côté y compris les femmes autochtones.

Les 3èmes Entretiens Techniques du PRAPS se sont tenus à la satisfaction générale des organisations membres du WAMIP (Alliance Mondiale des Peuples Mobiles et Autochtones) présentes aux travaux.

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) a organisé du 15 au 17 octobre 2018 à Ouagadougou (Burkina Faso), ses 3èmes Entretiens Techniques (ETP3) sur le thème de l’ « Amélioration de la santé animale en zone sahélienne ».

Les participants venus du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, du Sénégal, du Bénin, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau et du Burkina Faso, ont pendant trois (O3) jours d’échanges fructueux, réfléchi sur le mode de fonctionnement et la structuration des services vétérinaires, ainsi que le système de gestion des maladies transfrontalières.

 Ainsi, la synthèse des travaux a permis de dégager des perspectives et de faire de fortes recommandations au PRAPS, aux fins d’une véritable amélioration de la santé animale au sahel.