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La 2ème Conférence Mondiale des Femmes Autochtones (2CMFA) a lieu chaque jeudi du 12 août au 02 septembre 2021 en ligne. Elle constitue un espace d’échange virtuel rassemblant divers participantes/participants venus du monde entier. Les objectifs visés par cette conférence sont entre autres d’approfondir les débats autour des stratégies de plaidoyer à adopter dans les instances de décision pour faire reconnaître les droits des femmes autochtones, en particulier face à toutes les formes de violences auxquelles elles sont confrontées. Elle vise également à examiner la situation des mouvements des femmes autochtones à différents niveaux, de sorte à renforcer leurs capacités et faciliter le réseautage entre elles et avec d’autres acteurs. Il est donc primordial pour Tin Hinan, en tant qu’organisation de femmes pastorales, de prendre part à cette conférence en faisant participer les femmes pastorales de son réseau ainsi que les bénéficiaires du projet « Les femmes pastorales du Sahel en Mouvement/Rewbé maroobé Umima/Tanakra Chat Adjama » en Partenariat avec la Fondation Just Society (FJS).

Pour garantir une participation effective de ces groupes de femmes à cette conférence inclusive de haut niveau, et malgré l’isolement géographique, l’insécurité, le manque d’accès aux réseaux internet téléphonique, à l’énergie, le contexte de pandémie. Tin Hinan a relevé ces défis par une approche adaptée. En effet, elle a organisé une session d’apprentissage et d’échanges pour permettre aux femmes de son réseau de ne pas être en marge de cet évènement qui prône les droits et le bien-être des femmes autochtones et dont pour cette semaine le slogan est « Rien à propos de nous, sans nous ». Ainsi, une session sur ZOOM a eu lieu le mercredi 18 août 2021 de 16h à 18h GMT, et a rassemblé au total 25 participants, dont 04 hommes (02 jeunes) et 21 femmes parmi lesquelles se trouvaient 15 jeunes filles.

À la fin de la session, les participantes/participants ont pris connaissance des agendas des différentes sessions de la conférence ainsi que des thèmes abordés et autres évènements prévus. Les capacités des cibles ont été renforcées en termes de communication (prise de parole, prise en main des plateformes virtuelles comme Zoom, familiarisation avec le site web de la 2CMFA). Les échanges fructueux ont permis à ces groupes de femmes d’être en mesure de suivre et participer à la session de la 2CMFA du jeudi 19 août 2021.

         

Un aperçu des participantes/participants à la session de préparation

Association Tin-Hinan : Mieux renforcer les capacités des femmes pastorales en vue de leur autonomisation.

Le lancement officiel des activités avec les acteurs de mise en œuvre du projet « Les femmes pastorales du Sahel en mouvement », suivi de l’atelier de démarrage et d’appropriation dudit projet ont eu lieu dans la matinée du lundi 22 juin 2021 à Ouagadougou.
Cette rencontre qui a réuni plus d’une trentaine de personnes issues de Tin Hinan, OAFA Burkina Faso (BF), des organisations de femmes et jeunes filles des communautés pastorales et des autorités administratives, politiques et coutumières est l’œuvre de l’Association Tin-Hinan en partenariat avec Foundation Just Society a expliqué la Secrétaire Générale (SG)de l’association Tin Hinan et membre de l’Association pour l’épanouissement des femmes nomades, Saoudata Walet Aboubacrine .
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Automisation_socioéconomique_des_femmes_pasteurs_du_Sahel

Dr Tegwendé Modeste Yerbanga promet d'accompagner l'association Tin-Hinan.
Le ministre en charge des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga a présidé dans la matinée du 22 juin 2021 à l'hôtel Ricardo, la cérémonie de lancement du projet " Les femmes pastorales du Sahel en mouvement". C'était en présence du deuxième adjoint au maire de l'arrondissement 4 de Ouagadougou, et le maire de Gorom-Gorom.
Le Projet: " Les femmes pastorales du Sahel en mouvement" est une initiative de l'association Tina-Hinan ( ATH). Il vise à promouvoir l'autonomisation socioéconomique des femmes et des jeunes filles à travers le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Les bénéficiaires directs de ce projet sont: les organisations pastorales de l'Afrique de l'ouest francophone surtout celles affiliées à Tin Hinan qui ont fait leurs preuves auprès de leurs communautés et organisations.
Le ministre en charge des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga a salué ce projet de l'association Tin-Hinan. Il a confié que le projet " les femmes pastorales du Sahel en mouvement" s'inscrit en droite ligne des priorités du programme de son son excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso qui fait de la promotion de l'automatisation socioéconomique des jeunes filles et femmes son cheval de bataille. De ce fait, il a rassuré les responsables du projet de l'accompagnement technique et financier de son ministère.
La secrétaire générale de l'association Tin-Hinan, Saoudata Aboubacrine s'est réjoui de l'intérêt que le ministre accorde à leur projet. Elle a invité les partenaires techniques et financiers et les organisations pastorales à accompagner la mise en œuvre de ce projet qui va contribuer à la résilience et la lutte contre la vulnérabilité des femmes pasteurs.
DCPM/ MRAH

 

Jeunes femmes Peuls et Chet Tamasheq (Touareg), membres de Tin Hinan et OAFA-Afrique de l'Ouest au Niger lisant leur déclaration

En préparation de sa Vingtième Session, l’Instance Permanente des Nations-unies sur les Questions Autochtones (IPNUQA), a tenu des dialogues avec les  Peuples Autochtones (PA) des sept régions socio-culturelles, les États membres des Nations Unies (NU) et les agences, fonds et programmes des NU.L’Association pour l’Épanouissement de la femme nomade a participé à ses dialogues, notamment celui de la de la région Afrique  qui a eu lieu les 14 et 15 avril 2021 sur la plateforme virtuelle Zoom.En effet, nos membres des 3 pays sahéliens: Burkina Faso, Mali et Niger ont bravé le soleil, l’insécurité et les défis de connection et d’accessibilité internet pour faire entendre leurs préoccupations en tant que femmes nomades, celles de leurs peuples et de leur régions.Parmi ces préoccupations, il y a l'insécurité grandissante au Sahel, l’impact du changement climatique et des évènements climatiques dans cette région déjà très aride.Elles ont également insisté d'une part sur l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’accès aux marchés, notamment de bétails d'autre part sur les conséquences des menaces précitées sur leur santé et bien-être y compris l’exposition aux violences basées sur le genre.Ce dialogue a aussi permis à notre association de mettre l’accent sur l’urgence de faciliter la participation des PA dans les prises de décisions, notamment les femmes et ceux vivants dans des zones éloignées ayant un accès limité au réseau internet, étant peu ou pas du tout habileté à travailler avec des outils numériques.Nos membres ont aussi partagé avec l’audience les bonnes pratiques qu’elles ont mises en oeuvre en tant que femmes de la zone sahélienne, par exemple, pour  face au changement climatique et en réponse à la pandémie.

Alors que nous saluons la grande participation des PA de notre région Afrique à ce dialogue venant de toutes nos sous-régions, la contribution des NU par le  Secrétariat de l'IPSDB-UNFPII, le Secrétariat de OHCHR et ONU-Femmes, nous regrettons l'absence des États africains, à qui nous tendons la main afin de relever ensemble nos défis.

Participant.e.s session2. du Dialogue Afrique.

« Si nous ne plaidons pas, nos droits resteront dans les tiroirs », Saoudata Aboubacrine, SG de l’association Tin Hinan

Secrétaire générale de l’association Tin Hinan, Saoudata Aboubacrine compte participer à la cérémonie officielle du 08 mars avant d’aller passer l’après-midi avec les femmes réfugiées et déplacées. « Je serais avec ces femmes pour leur remonter le moral, causer avec elles et connaitre aussi leurs opinions sur le 08 mars 2021 », fait-elle savoir.

Concernant le thème de la 164ème Journée internationale de la femme, Saoudata estime qu’il est bon de prévoir l’inclusion par le numérique mais cela doit être adaptée à la réalité du grand nombre de femmes rurales qui n’est pas connecté. Cette inclusion, selon elle, passe donc par la prise en compte de la situation des femmes rurales et ce de façon approprié. « Il faut tenir compte du fait que certaines n’ont même pas accès au réseau téléphonique, à fortiori internet ou appareil android ».  La crainte de la secrétaire générale de Tin Hinan, c’est que le thème actuel n’augmente les inégalités entre les femmes. « Ce sont seulement les femmes connectées qui pourront avoir accès aux opportunités qui vont avec cette digitalisation au détriment des autres », déplore Saoudata Aboubacrine.

A l’endroit des femmes, la secrétaire générale de Tin Hinan lance : « C’est à nous d’être persévérante et de faire valoir nos droits. Si nous ne plaidons pas, nos droits resteront dans les tiroirs. Il faut donc qu’on y croit et qu’on continue à lutter ».

https://queenmafa.net/inclusion-financiere-par-le-numerique-ce-quen-disent-les-femmes/  

 

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Women Deliver 2019:Tin Hinane présente aux côtés de plus de 8000 défenseures des droits des femmes

Du 03 au 06 juin 2019 a eu lieu dans la « Jolie » Vancouver la 3ème édition du plus grand rendez-vous des femmes et des défenseurs des droits des femmes : Women’s Deliver 2019 https://wd2019.org/fr/accueil/ .Cette année le thème principal de la rencontre est : « Pouvoir. Progrès. Changement. ». À travers les différentes discussions, les organisateurs et participants voulaient relever les trois niveaux de pouvoir :

Pouvoir individuel : celui qu’à une jeune fille, une femme par exemple, pour changer sa situation,

Pouvoir structurel : celui des processus, politiques, organisations en place,

Pouvoir des mouvements : autour de l’unicité, cohérence dans les actions pour une égalité effective des genres.

Notre association, Tin-hinane a eu le privilège de participer à ce grand forum. En effet, Dr Mariam Wallet Aboubakrine, notre point focal des questions de santé et experte membre de l’Instance Permanente des Nations Unis sur les Questions Autochtones (IPQA) a contribué d’une part à l’organisation des tables rondes des femmes autochtones. D’autre part, elle était conférencière successivement à la table ronde « Femmes Autochtones : Paix, Sécurité et Inclusion ». Cet évènement, qui regroupaient des femmes autochtones distinguées dans le plaidoyer des droits des femmes autochtones à savoir la Commissaire en Chef de l’Enquête nationale sur les filles et femmes autochtones disparues et assasinées  du Canada, l’Honorable Marion Buller, Mme Lynne Groulx qui est Présidente des Femmes Autochtones du Canada, et Mme Jane Meriwas défenseure des droits des femmes Samburu au Kenya. Dr Wallet Aboubakrine a rappelé l’ampleur des conflits sur les territoires autochtones, notamment en Afrique, leur impact sur les femmes autochtones aussi bien physiques, psychiques, spirituels qu’économiques. Elle a conclu son intervention en insistant sur le rôle que peuvent et doivent jouer les mécanismes onusiens sur les droits des peuples autochtones dans la prévention et la résolution des conflits ainsi que et dans le maintien d’une paix durable qui doivent, par ailleurs, impérativement  inclure les compétences des femmes autochtones en la matière.

Ensuite, la représentante de l’Association Tin-hinane et de l’IPQA, à l’occasion de la table ronde sur « Femmes Autochtones, Pouvoir et Politiques » , modérée par la Professeure Dalee Sambo Dorough, Présidente de Conseil Circompolaire Inuit, a partagé avec l’audience son cheminement personnel en tant que fille issue d’une communauté nomade isolée, ayant été réfugiée et qui a réussi non seulement à être médecin, spécialiste des questions humanitaires mais aussi défenseure des droits des peuples autochtones notamment des femmes en tant qu’Experte membre et ancienne Présidente de l’IPQA. Dr Wallet Aboubakrine a mentionné les obstacles qui peuvent se dresser pour qu’une fille autochtone réussisse : éloignement, inadaptation des services de base comme l’école, les violences recrudescentes ainsi que les moyens de les braver : politiques d’éducation respectueuses des droits des peuples autochtones (DNDPA) et inclusives, le mentorat, organisation et échanges entre autochtones surtout les femmes : le pouvoir du réseautage de la solidarité intra et intercommunautaire, l’investissement et la création d’opportunités pour les filles et les femmes autochtones.

Women Deliver 2019 était aussi une opportunité de réseautage et d’échange sur  l’égalité entre les sexes et  le droit à la santé et au bien-être des filles et des femmes et aussi de préparation des grands évènements importants à venir pour les femmes  comme le Sommet de Nairobi marquant le 25ème anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement les 12 et 14 Novembre 2019 et de Beijing+25, notamment dans le cadre du Programme du Développement Durable à l’horizon 2030 et sa promesse de ne laisser personne de côté y compris les femmes autochtones.

Mariam Wallet Aboubakrine est un médecin de Tombouctou au Mali. Elle est diplômée de l'Université de Tizi-Ouzou (Algérie) et a mené plusieurs recherches en ophtalmologie, obstétrique et gynécologie, pédiatrie et médecine générale. Elle est également titulaire d'une maîtrise en action humanitaire de l'Université de Genève, axée sur les interventions en cas de crise: conflit armé, marginalisation / exclusion et catastrophes naturelles. La dernière partie de ses études portait sur «Le rôle de la médecine traditionnelle chez les Touareg au Mali. Mariam est membre de Tin Hinan, une association de femmes œuvrant pour la défense, la promotion et le développement des peuples autochtones en Afrique, en particulier les Touareg. Mariam est un membre très actif de cette organisation depuis qu'elle est jeune et a travaillé sur de nombreuses questions liées à la santé, telles que la nutrition, la prévention du paludisme et l'éducation en matière de santé sexuelle et reproductive chez les Touareg. Elle a participé à une formation sur la Convention 169 de l'OIT et à plusieurs reprises au Mécanisme d'experts sur les droits des peuples autochtones. Elle a également fait du bénévolat auprès d'ONG africaines pour défendre les droits de l'homme lors des sessions ordinaires du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies et de l'Examen périodique universel en Afrique. Elle est également consultante indépendante en matière d'égalité des sexes, de santé et de résolution de conflits / accords de paix dans les communautés autochtones.

source

Tin Hinan accompagne les 16 jours d’activisme contre la VGB et le 70e anniversaire de la déclaration des Droits de l’Homme des Nations Unies du 25 nov au 10 déc 20 18 , Tombouctou, Mali.